AMELI refuse la prise en charge verre photochromique (myopie, photophobie du au SED et ALD)

C’est le gouvernement qui fait les lois. Il faut écrire au ministère de la santé

Et ça serait bien que les experts d'AMELI s'accordent sur une VRAIE réponse, puisque sur d'autres post, il y est expliqué que tant que ce sont des verres correctifs et si photophobie, les verres photochromiques sont autant remboursés que les verres blancs. Donc à qui se fier ?

Que penser par exemple de cette explication d'un expert AMELI ?

[Mis à jour le 03.10.2022]

Bonjour DAL44550,

L'Assurance Maladie ne rembourse les verres teintés que dans certaines situations :

pour les affections oculaires congénitales ou acquises engendrant une photophobie permanente (albinisme, rétinopathies pigmentaires, aniridie, kératopathies chroniques, remaniement post-traumatique du segment antérieur),
en cas de dégénérescence maculaire liée à l'âge après chirurgie de la cataracte,
en cas de pathologies rétiniennes avancées avec malvoyance, de strabisme divergent intermittent,
et en cas de myopies ou hypermétropies fortes lorsqu'elles s'accompagnent de photophobie.

Les verres photochromiques ne sont pas assimilables à des verres teintés et ne répondent pas aux indications de prise en charge des verres teintés. Dès lors qu'ils sont correcteurs et prescrits, ils sont pris en charge comme les verres blancs.

Pour aller plus loin, je vous invite à lire sur ameli.fr, l'article intitulé "Lunettes et lentilles : quelle prise en charge ?".

Bonne journée.

Anne il y a presque 6 ans Mis à jour le : 07/10/2022

Bonjour
Avez vous pu avoir une réponse ou contester la décision ?
Merci beaucoup et bonne journée :)

C'est très compliqué et variable selon les années.

Aux premiers temps de ma maladie, j'avais le remboursement, puis un mauvais jour on m'a fait comprendre que c'était du confort et que je n'aurai aucun recours : j'ai donc dû tout payer de ma poche. j'avais pourtant toujours la maladie (qui est chronique) et besoin de verres teintés.

Cette année, c'est l'équivalent d'un RSA mensuel qui se joue pour moi concernant mon équipement.

C'est déjà une charge énorme car je dois me déplacer loin pour ce dernier, et quémander les bonnes mentions auprès de mon ophtalmo pour qu'on comprenne qu'il s'agit bien d'une maladie invalidante et non d'un caprice de diva.

Si on me refuse cette aide et que j'en ai encore le courage, j'entamerai un recours (idem pour la MDPH), pour moi et les autrs malades sous-estimés.